La conférence Globe & Mail’s Summit contribue à la croissance des entreprises
Points à retenir de la conférence pour les petites entreprises The Globe & Mail’s Small Business Summit
Chaque année, des centaines de propriétaires d’entreprises se rassemblent dans le cadre de l’événement Small Business Summit présenté par le Globe & Mail. Toute la journée, l’ordre du jour très chargé propose des forums de discussion et des présentations par des entrepreneurs chefs de file et des experts en affaires.
Richter était fier d’apporter son appui en tant que commanditaire platine lors de la 2e édition de grand succès à cet événement annuel qui vise à favoriser la croissance des entreprises dans un environnement de plus en plus complexe. Notre collègue, associé et économiste en chef chez Richter, David Hogan a partagé ses connaissances avec les participants dans le cadre du forum de discussion intitulé From Local to Global, lequel offrait des conseils sur les occasions à saisir en matière de logistique, de marketing et de financement dans le cadre de l’expansion d’une entreprise.
Le forum de discussion accueillait également : Mohamad Fakih, fondateur, Paramount Fine Foods; Shamira Jaffer, fondatrice et chef de la direction, Signifi Solutions Inc.; et Bruce Linton, chef de la direction, Canopy Growth Corporation. Le forum était animé par le chroniqueur du Globe & Mail, Andrew Willis.
Les membres du groupe ont raconté des anecdotes qui leur ont servi de leçons et ont prodigué des conseils très utiles aux participants sur les moyens à prendre pour assurer une croissance réussie à l’échelle mondiale.
Voici les quatre points à retenir de leur discussion :
- « Des occasions se présentent à chacun d’entre nous. Il faut avoir assez de courage pour les saisir. »Mohamad Fakih, fondateur de Paramount Fine Foods, fait preuve d’un dynamisme et d’un enthousiasme sans bornes. Il a incité les participants au forum de discussion à saisir les occasions, peu importe le moment où elles se présentent. Il faut ensuite travailler d’arrache-pied. Après avoir ouvert près de 40 restaurants d’un bout à l’autre du Canada et planifié une expansion considérable à l’échelle mondiale, M. Fakih insiste sur des communications fréquentes avec les membres de ses équipes aux quatre coins du monde. De plus, pour montrer à ses employés et à ses clients son niveau d’engagement envers eux, il nettoie encore les tables dans ses restaurants.
- « Embauchez des gens qui n’ont pas peur de remettre votre opinion en question. »Point de vue intrigant de la fondatrice et chef de la direction de Signifi Solutions, Mme Shamira Jaffer. L’entrepreneure, qui travaille dans le domaine de la vente au détail automatisée, a prévenu les participants des risques de s’entourer de gens qui courbent toujours l’échine. Les entrepreneurs devraient plutôt prendre le temps de discuter de façon rationnelle avec des experts dignes de confiance et se retirer pour absorber leur opinion et leur point de vue, ce qui permet d’avoir une vision beaucoup plus équilibrée de la situation et de prendre, en fin de compte, des décisions éclairées.
- « Ne m’interrogez jamais sur les conséquences de telle ou telle action. Passez à l’action, un point, c’est tout! »Le chef de la direction de Canopy Growth, M. Bruce Linton, s’y connaît en matière de réalisation audacieuse de projets. L’entrepreneur en série a travaillé dans différents domaines et dirige maintenant l’une des plus importantes sociétés d’un secteur très controversé : la production de cannabis. M. Linton a su saisir la balle au bond avec la légalisation imminente de la marijuana et a agi, sans crainte ni hésitation. Les entrepreneurs craintifs devraient prendre exemple sur la ténacité de M. Linton et aller de l’avant.
- « Pour réussir, il faut s’adapter à la réalité des nouveaux marchés. » Notre collègue, économiste en chef et associé en fiscalité, M. David Hogan, a donné quelques conseils cruciaux aux participants au forum de discussion, notamment l’importance de demander conseil avant de percer de nouveaux marchés. Il a indiqué que pour de nombreuses entreprises, ce qui fonctionne au Canada en matière de structure fiscale ou de chaîne d’approvisionnement pourrait leur nuire dans un nouveau marché. Pour éviter d’avoir à payer de lourdes pénalités ou d’être imposés dans plusieurs territoires (ce qui peut se traduire par un taux d’imposition pouvant atteindre 82 %!), les entrepreneurs doivent s’assurer que la structure de leur entreprise est établie en vue de les favoriser à mesure que celle-ci prend de l’expansion.