Comment se préparer en vue de l’EFC?
La plupart des étudiants redoutent l’Examen final commun (EFC) des CPA, bien avant d’être autorisés à s’y inscrire. Alors, quand vient finalement le temps de le passer, comment s’y prépare-t-on?
Pour répondre à cette question, nous avons rencontré Liane Brick qui, après avoir fait un stage d’été chez Richter, est devenue comptable junior à temps plein au sein du cabinet. Pourquoi Liane? Parce qu’elle a obtenu l’un des meilleurs résultats au Canada à l’EFC de 2018 et qu’elle s’est classée au tableau d’honneur national! Joignez-vous à nous alors qu’elle offre trucs et conseils sur cette grande étape dans le parcours d’un candidat CPA.
Liane, non seulement tu as réussi l’EFC en 2018, mais tu as également obtenu l’un des meilleurs résultats au Canada – Félicitations! Quelle a été ta réaction lorsque tu as appris cette incroyable nouvelle?
J’étais sur FaceTime avec un ami qui m’a guidée tout au long de l’été précédant l’examen. Lorsque les résultats ont été publiés à 9 h, j’ai vu le mot « Félicitations » – je savais donc que j’avais réussi – mais j’ai aussi lu « Réussite avec honneur ». Au début, je n’en comprenais pas la signification. Je croyais que j’avais peut-être échoué au critère « profondeur » du rôle en certification et que c’était une réussite conditionnelle. C’est mon ami qui m’a alors annoncé que je figurais au tableau d’honneur! J’ai dit à ma mère de ne pas répandre la nouvelle avant que les résultats ne soient officiellement publiés pour que je puisse voir que mon nom y était bel et bien inscrit. Je ne le croyais tout simplement pas!
Comment s’est déroulé l’été précédant l’examen?
J’ai vécu un tourbillon d’émotions – j’étais parfois convaincue que j’allais réussir et, à d’autres moments, je vivais un très grand stress. Beaucoup de gens m’ont dit qu’étudier pour l’EFC n’est pas un parcours linéaire. On ne fait pas qu’améliorer constamment nos résultats. Parfois on réussit bien, parfois on éprouve beaucoup de difficultés. En général, je peux dire que j’ai apprécié mon été, surtout vers la fin lorsque je me suis vraiment mise à étudier en groupe d’étude. Nous avons tenté de suivre un horaire de « 9 à 5 ». Toutefois, nous nous sommes permis de prendre des pauses plus longues à l’heure du lunch lorsque nous étions fatigués (après une simulation de l’examen du Jour 2, par exemple) ou même de sauter une journée. Avec le recul, je dirais que cet horaire régulier m’a permis de prendre confiance. Non seulement parce que j’étudiais, mais aussi parce que je sentais que je consacrais suffisamment de temps à la préparation de l’examen.
En quoi le fait de travailler chez Richter l’année précédant ton examen t’a-t-il aidé?
Travailler ici m’a grandement aidée, surtout parce que j’avais choisi de passer l’examen avec le rôle en certification. Il y a certes des notions théoriques en audit, mais c’est réellement dans la pratique qu’on apprend. J’ai fait un stage d’été chez Richter à ma deuxième année d’université et je suis revenue en janvier 2018 après ma deuxième session dans le programme CPA. On m’a confié un dossier d’audit de première année et j’y ai travaillé pendant deux mois. J’ai beaucoup appris. J’ai dû élaborer des sondages et des procédés et vraiment comprendre ce que je faisais. Le travail en petite équipe m’a donné la possibilité de toucher à tous les aspects du dossier. J’ai suivi les discussions sur les sections de plus haut niveau et j’ai tenté d’en retenir le plus d’information possible. J’ai aussi beaucoup appris en interagissant avec les clients et en devant leur communiquer de l’information dans un langage qui leur était compréhensible, surtout à ceux qui n’avaient aucune connaissance financière ou en audit.
Pourquoi avais-tu choisi de faire ton stage chez Richter?
Avant que ne commence le recrutement, les gens me disaient que je le saurais quand je trouverais l’endroit qui me convient le mieux. J’ai compris le sens de ce conseil lorsque j’ai commencé à participer aux visites des cabinets. Chez Richter, j’ai me suis découvert des atomes crochus avec les gens et j’ai aimé sentir que leurs portes étaient toujours ouvertes. Ce qui m’a plu le plus, c’est que toutes les personnes présentes semblaient égales. Les associés, les directeurs, les « juniors » : j’étais incapable de distinguer qui était qui! Et le fait que l’attention n’était pas orientée vers la hiérarchie lors du recrutement reflète bien la culture du cabinet.
Avant de faire un choix, c’était important pour moi de m’assurer que je m’entendrais bien avec les gens, parce que nous travaillons en étroite collaboration pendant de longues périodes. Pendant la visite, c’était déjà évident que les gens ici entretenaient de bonnes relations entre eux. C’est comme ça que j’ai su que Richter était l’endroit idéal pour moi, parmi tous les cabinets que j’ai visités.
« Chez Richter, je me suis découvert des atomes crochus avec les gens et j’ai aimé sentir que leurs portes étaient toujours ouvertes. »
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui étudient pour l’EFC?
Mon grand conseil est de ne pas vous laisser submerger par le processus. Rappelez-vous que ce n’est pas un parcours linéaire et que vous aurez des hauts et des bas. Faites confiance au processus et exercez-vous. Si vous y mettez l’effort et que vous respectez un plan et un horaire, il est fort probable que vous réussirez.
Un autre conseil que je leur donnerais serait de ne pas tenter de reproduire exactement ce que les autres ont fait! Adoptez une approche qui est la vôtre. De nombreuses personnes vont vous dire que leur façon est la meilleure, parce qu’elle leur a permis de réussir. Si vous suivez les conseils de quelqu’un d’autre, vous devez savoir vous les approprier et les adapter à votre propre façon d’étudier. Pour ma part, je me sentais beaucoup plus confiante envers mes chances de réussite en consacrant de nombreuses heures à l’étude, même si les gens me disaient parfois de prendre une journée de congé. Mais ce conseil pourrait ne pas convenir à tout le monde. C’est important de bien se connaître et de savoir respecter son propre style d’apprentissage!